« Le bouquet Cerfrance Avantages m’a convaincu de travailler avec Adheo ! »


Pouvez-vous revenir sur votre parcours?
C’est grâce à mon grand-père, lui-même apiculteur, que je suis devenu apiculteur moi aussi. Quand j’étais petit je m’intéressais beaucoup à son métier et, en grandissant c’est devenu ma passion. Au moment de faire mes études j’ai choisi de faire une école d’agriculture mais en me spécialisant dans les métiers de la forêt. J’ai d’ailleurs exercé plusieurs années comme bucheron. En parallèle, mon père décide d’acheter un hôtel-restaurant et me propose de devenir son associé. Quelques années plus tard, il décède brutalement et je me retrouve à 23 ans avec un restaurant à gérer. Je décide donc de mettre en location mon fonds de commerce et débute de nouvelles formations et des missions d’intérim pour trouver un métier qui me convient.
Ma passion pour les abeilles est toujours présente, je construits régulièrement des ruches et je m’informe de plus en plus sur ce milieu tellement mystérieux. Ce qui m’intéresse ce n’est pas la production de miel mais plutôt ce qu’il se passe dans une ruche. Chacun a sa place et sa fonction !. Il y a 3 ans je décide de faire de mon loisir, mon métier et c’est ainsi que j’ai créé les ruchers du Val de Meuse !

Où en êtes-vous dans la réalisation de votre projet ? En quoi consiste-t-il concrètement ?
Au début, mes ruches déclinaient. Je me suis intéressé à savoir pourquoi. En fait, une reine vit 5 ans, peut pondre jusqu’à 20 000 œufs par jour et se fait féconder une seule fois pour toute sa vie. Pour avoir une ruche saine et productive, il faut changer de reine tous les deux ans. C’est donc en voulant donc acheter des reines, je me suis aperçu qu’il était difficile de s’en procurer de bonne qualité. Il est possible d’importer des reines de l’autre bout du monde. Le problème est que ces abeilles viennent souvent des pays chauds et ne supportent pas notre climat du Grand Est. Mon objectif est donc de produire des reines de qualité pour notre région « agrandie ».
De plus en plus de personnes (amateurs ou professionnels) décident de faire du miel et donc d’avoir des ruches. Ils constituent donc ma clientèle !
Pour le moment je fais seulement du travail de reproduction : j’achète une souche que je multiplie. Je projette, peut-être dans 5 ans, de faire de la génétique pour augmenter encore la qualité de mes reines.

Vous vous êtes installés officiellement en février 2021. Comment allez-vous organiser cette première année d’exercice ?
L’élevage des abeilles demande de respecter un calendrier très rigoureux. D’être présent au bon moment. Ce qui n’était pas possible lorsque j’avais un travail à côté.
Cette année va donc me permettre plusieurs choses :
• me concentrer sur la mise en place de mon élevage
• Commencer à vendre des essaims que j’ai déjà formé depuis quelques années
• Mettre en place mon outil de communication principal : mon site internet grâce à Cerfrance Avantages pour pouvoir vendre mes reines et les envoyer par La Poste.
• Vente de miel uniquement à des associations de proximité
• J’ai aussi eu des demandes pour faire des cours d’apiculture. J’étudie cette piste aussi.

Pourquoi avoir choisi l’accompagnement d’Adheo ?
J’ai pris contact avec Adheo pour deux choses : j’ai une comptabilité obligatoire pendant 5 ans avec l’aide Jeunes Agriculteurs dont j’ai pu bénéficier lors de mon installation. D’autre part, j’ai appris que, grâce aux partenariats de Cerfrance Avantages, je pouvais bénéficier de réduction sur la création d’un site web.
Un premier rendez-vous avec Anne SEXE et Laurent BRIDEY m’a permis d’avoir des conseils sur le nombre de production à réaliser, les statuts envisageables. A l’issu de cette entrevue j’ai pu donner le cap de mon entreprise et ajuster mon plan d’actions.

Un conseil à donner à de jeunes entrepreneurs comme vous ?
Le contexte actuel est compliqué certes. Mais il faut se donner les moyens d’entreprendre et de réussir ses projets. J’ai fait le choix de faire de mon loisir mon métier et j’en suis très satisfait !